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Un sondage révèle un soutien massif pour les changements aux régles sécurité dans le hockey amateur au Canada

 

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Selon un sondage de l’Institut Rick Hansen, une forte majorité de parents et d’amateurs de hockey sont en faveur des changements qui pourraient réduire de manière drastique le nombre de blessures sérieuses à la tête et à la moelle épinière chez les jeunes joueurs canadiens

Vancouver, Le 4 mars 2013 – Un sondage publié aujourd’hui par l’Institut Rick Hansen révèle qu’un très grand nombre de Canadiens amateurs et parents de joueurs de hockey sont en faveur des changements à la pratique du hockey amateur qui pourraient drastiquement réduire le nombre de blessures graves à la tête, au cou, au dos et à la moelle épinière chez les jeunes et les adolescents.

Le sondage – le tout premier de son genre au Canada à recueillir des informations auprès d’échantillons représentatifs de citoyens canadiens, parents d’enfants qui pratiquent le hockey, et amateurs de ce sport – visait à évaluer le soutien à d’éventuels changements au niveau de la sécurité dans la pratique du hockey amateur, où les mises en échec sont permises dans certaines juridictions dès l’âge de 11 ans, et où environ 15 % des blessures chez les joueurs de 9 à 16 ans sont attribuables à des commotions cérébrales.

Le sondage, intitulé « Protéger les enfants et les jeunes : le Canada se prononce sur la prévention des blessures traumatiques à la moelle et à la tête dans le hockey amateur » (Protecting Children and Youth: Canada speaks out on preventing traumatic spine and head injuries in amateur hockey) a été effectué par la firme Angus Reid pour l’Institut Rick Hansen, un organisme à but non lucratif qui travaille à accélérer la recherche et les meilleures pratiques en santé vers des traitements pour les Canadiens vivant avec une lésion médullaire, et à aider à réduire le coût en soins de santé liés aux blessures médullaires.

Les principales constatations découlant de ce sondage auprès de 2 000 canadiens incluent les affirmations suivantes :

  •  Trois-quarts des parents de joueurs de hockey (67 %) et quatre amateurs sur cinq (79 %) sont en faveur d’attendre après l’âge de 15 ans ou plus avant d’introduire la pratique des mises en échec.
  • Trois-quarts des parents (66 %) et sept amateurs sur dix (71 %) sont en faveur pour que les jeunes joueurs ne jouent que contre d’autres joueurs du même âge.
  • Un répondant sur six (16 %) aurait songé à transférer ses enfants vers une ligue qui ne permet pas les mises en échec.
  • Seulement 17 % des parents croient que le fait de retarder l’introduction des mises en échec pourrait entraver le développement de leur enfant – la moitié (49 %) croient que ceci n’aura aucun effet, et un parent sur quatre (26 %) croit que ceci aiderait.
  • Finalement, seulement environ 7 % des répondants s’opposent à augmenter la dimension des patinoires vers les normes internationales, qui selon certains serait un autre moyen significatif pour réduire les blessures liées à la pratique du hockey.

« Les règles de sécurité soutenues par la majorité des Canadiens et visant à réduire les blessures traumatiques à la tête, au cou et à la moelle épinière chez les très jeunes athlètes n’affecteront pas le hockey en tant que discipline sportive ni le plaisir du jeu chez les jeunes joueurs, » affirme Bill Barrable, PDG de l’Institut Rick Hansen et aussi joueur de hockey amateur et assistant entraîneur pour l’équipe de hockey novice de son fils de 8 ans à Richmond, en Colombie-Britannique.

« Mais ces solutions, s’appuyant sur des preuves médicales toujours plus nombreuses, et dont certaines sont déjà en place partout dans le monde sauf au Canada – pourraient réduire drastiquement le nombre de blessures liées au sport et économiser par le fait même des millions de dollars au système de santé canadien en soins d’urgence, traitements et réadaptation. »

L’Institut Rick Hansen a effectué un sondage sous la supervision du Dr Charles Tator, une sommité sur les blessures traumatiques du cerveau et de la casino en ligne francais legal moelle épinière liées au sport, fondateur de ThinkFirst/Pensezd’abord (un organisme national à but non lucratif visant à prévenir les blessures au cerveau et à la moelle épinière), et de la Société canadienne de pédiatrie.

Les jeunes de moins de 14 ans sont particulièrement vulnérables aux traumatismes crâniens, étant donné que leur tête est plus grosse par rapport à la taille de leur corps, tandis que la force des muscles du cou qui soutiennent la tête est moindre que celle des adultes plus âgés, affirme le Dr Tator.

« Il y a des faits scientifiques éloquents qui confirment que les enfants sont plus à risque pour les blessures à la tête et au cou (i.e. les commotions, les lésions médullaires) lorsque les mises en échec sont permises, » affirme le Dr Tator. « De plus, la science médicale a présenté de fortes preuves de conséquences à vie des suites de telles blessures, pouvant ainsi réduire la qualité et la durée de vie plus tard. »

Un projet de recherche comparant des joueurs de hockey de 11 et 12 ans en Alberta, où les mises en échec sont permises, avec des joueurs de 11 et 12 ans au Québec, où les mises en échec ne sont pas permises, a fait ressortir un risque trois fois plus élevé de blessures liées au jeu incluant les commotions, et les autres blessures graves, lorsque les mises en échec sont permises. En introduisant les mises en échec plus tard, il est estimé qu’on pourrait réduire de 9 175 le nombre de blessures graves liées à la pratique du hockey au Canada.

Le Dr Richard Stanwick, Président de la Société canadienne de pédiatrie, a ajouté que : « Les blessures traumatiques à la tête et à la moelle épinière liées au sport chez les jeunes sont une véritable épidémie qui s’est aggravée au cours de la dernière décennie, et nous avons besoin de changements immédiats à cette situation. La Société canadienne de pédiatrie demande aux associations de hockey amateur du Canada de se rallier entre eux pour mettre sur pied des normes nationales visant à protéger les jeunes joueurs contre les blessures évitables. Nous croyons que le fait de repousser l’âge d’introduction des mises en échec, ainsi que l’adoption de nouvelles politiques pour la catégorisation des joueurs par âge en incréments d’un an, sont les premiers pas essentiels vers une amélioration du jeu sans réduire le plaisir et les bénéfices physiques de la pratique du hockey. »

« Le message qui ressort des résultats de cette enquête est que la majorité des répondants des trois groupes – Canadiens, parents, et amateurs – veulent retarder l’introduction des mises en échec, et très peu pensent que ceci pourrait être nuisible pour les joueurs et le jeu, » affirme Mario Canseco, Vice-président chez Angus Reid et directeur d’enquête.

« Les parents de jeunes joueurs sont particulièrement réalistes à propos des aspirations de leurs enfants. En effet, seulement sept pourcent d’entre eux affirment que leur enfant pourrait potentiellement devenir un joueur de niveau professionnel, » ajoute Canseco. « De plus, un parent sur quatre croit que le fait d’introduire les mises en échec plus tard contribuerait à ce que leur enfant continue à être actif et à jouer au hockey rendu à l’âge adulte. »

« Le niveau élevé de soutien de la part de tous les groupes en charge du classement des ligues de hockey amateur chez les jeunes en fonction de l’âge des joueurs, dénote un désir de réduire les risques de blessures chez les jeunes joueurs, et de rendre le jeu plus agréable pour tous. »

Méthode : Du 22 au 26 février 2013, la firme de sondage Angus Reid a effectué une enquête en ligne auprès de 2 017 adultes canadiens, membres du forum de discussion Angus Reid. Le sondage comprenait trois échantillons représentatifs : un échantillon de 1 013 adultes canadiens choisis au hasard, un échantillon de 502 parents d’enfants qui pratiquent présentement le hockey dans une équipe comme activité parascolaire, et un échantillon de 502 adultes qui assistent à, écoutent ou regardent régulièrement des parties de hockey. La marge d’erreur – mesurant la variabilité d’échantillon – est de +/- 3.1 % pour l’échantillon d’adultes canadiens, et de +/- 4.5 % pour les échantillons de parents et d’amateurs. Les résultats à l’échelle nationale ont été statistiquement pondérés en fonction de la dernière année d’éducation, de l’âge, du sexe et des données démographiques régionales afin de s’assurer d’avoir des échantillons représentatifs de toute la population adulte du Canada. Les divergences dans, et entre les totaux sont dues à l’arrondissement de certains chiffres.

À propos de l’Institut Rick Hansen

L’Institut Rick Hansen est un organisme à but non-lucratif, basé au Canada et ayant comme objectif un monde sans paralysie après une lésion médullaire. L’IRH travaille pour atteindre son objectif en accélérant la recherche et en traduisant les trouvailles cliniques en solutions pratiques afin de développer de nouveaux traitements, améliorer les soins et réduire le fardeau financier des contribuables.

Pour toute demande d’entrevue au sujet de ce rapport, veuillez communiquer avec monsieur Dan Maceluch, Directeur du réseau et des relations avec les intervenants, au 604.707.2114 ou

Quelques faits :

Les blessures liées à la pratique du hockey

  • 550 000 : nombre estimé de jeunes joueurs de hockey amateur au Canada. 
  • N. 1 : rang du hockey en tant qu’activité à l’origine de la plupart des visites aux services d’urgence liées aux sports.N. 1 : rang du hockey sur glace comme cause principale de blessures traumatiques au cerveau reliées aux sports. 
  •  45 - 86 % : pourcentage de blessures dues aux mises en échec au hockey. 
  •  2.1 milliards $ : coût annuel estimé pour le système de santé canadien et attribuable aux blessures liées aux sports et loisirs chez les enfants et les jeunes.

Le hockey et les lésions médullaires

  •  500 : nombre estimé de blessures sérieuses ou catastrophiques à la tête, au cou et à la moelle épinière, dues au hockey par année au Canada. 
  •  10 : nombre estimé de blessures médullaires dues au hockey chaque année au Canada. 
  •  3 millions $ : coût estimé des traitements et des soins au cours de la vie d’une personne ayant une lésion médullaire.

Le hockey et les commotions cérébrales

  • N. 1 : rang de la commotion cérébrale comme blessure la plus fréquente chez les jeunes joueurs de hockey. 
  •  30 000 : nombre estimé de commotions cérébrales ou autres blessures à la tête reliées, rapportées annuellement chez les 12 à 19 ans. 
  •  66 % : pourcentage de commotions cérébrales chez les jeunes qui sont liées à la pratique d’un sport. 
  •  15 % : pourcentage estimé de toutes les blessures chez les joueurs de 9 à 16 ans qui sont attribuables à une commotion cérébrale. 
  •  9 175 : nombre estimé de blessures qui seraient évitées si les mises en échec étaient interdites chez les joueurs de niveau Pee-Wee à travers le Canada.

 

 

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